José Miguel de Barandiaran.
José Miguel de Barandiarán est un prêtre, chercheur et scientifique – (1889 – 1991 ). Auteur de nombreuses recherches en anthropologie, en linguistique, en archéologie et en ethnologie, il est considéré comme le patriarche de la culture basque.
A partir de 1916l commence ses recherches sur l’ethnographie et l’archéologie des Basques . En explorant le château de San Gregorio à Ataun, il trouve par hasard plusieurs dolmens préhistoriques. Il est alors mis en contact avec le professeur Telesforo de Aranzadi, professeur de l’université de Barcelone, qui effectuait des recherches sur les dolmens sur le versant navarrais du massif d’Aralar. Celui-ci, à son tour, propose la fouille des dolmens découverts par Barandiaran, avec le géologue et professeur Eguren, à partir de l’été 1917. Les trois hommes collaborent jusqu’à leur séparation en 1936, année du début de la guerrre d’Espagne.
En 1921, il crée la Société d’Eusko Folklore, la revue Annuaire d’Eusko Folklore et la série de publications Eusko-Folklore. Matériels et questionnaires, qui rassemble des mythes et des légendes. De même, en 1923 et 1924, il assiste aux cours de L’abbé Breuill, à la demande de ce dernier. À cette époque, il rencontre des difficultés, telles que la politisation de son travail, avec une forte opposition de ses supérieurs ecclésiastiques d’une part et des milieux anticléricaux d’autre part. Cela ne le gêne pas : son travail est malgré tout reconnu dans les domaines académiques et en dehors. Il est nommé patron régional du Musée du Peuple espagnol de Madrid en 1930 et, en 1934, membre du conseil permanent des Congrès Internationaux d’Anthropologie et d’Ethnologie de Londres. Parmi ses disciples à cette époque figurent, entre autres Julio Caro Bajora qui lui a demandé de l’inclure dans son équipe de recherche. Au début de la guerre, le père Barandiaran s’exile au Pays basque français, où il continue ses recherches.